Après avoir, de longues discussions échangé,
Dans un village, nous nous sommes rencontrés,
En quête d’un restaurant nous sommes partis,
Ne sachant ce que réservait l’après-midi…

Le repas fut agréable et très courtois,
Dans ses yeux, j’imaginais ses sens en émoi,
Le dessert servi, sa demande elle a fait,
Puis s’en est allée, sa culotte retirer…

Arrivés devant l’hôtel, je lui demandais,
Si elle était prête ou voulait renoncer,
Par un large sourire, elle a répondu,
Je la sentais calme mais néanmoins tendue…

Dans la chambre, sommes finalement entrés,
Et enfin, à mes pieds elle s’est agenouillée,
Les yeux bandés, le collier autour de son cou,
Devenue mienne, je la sentais prêt’à tout…

Sans précipitation, je la déshabillais,
Entendant sa respiration s’accélérer,
Ne sachant de quoi serait faite la séance,
Son corps se mit à trembler et entrer en transe…

La suite entre ell’et moi restera privée,
Pour être heureux, mieux vaut parfois vivre cachés…

Depuis quelques jours, même quelques semaines,
Quelques textes et dialogues nous échangeons,
Avec une Dame voulant être mienne,
Se définissant comme chienne en talons…

Trop pressée à mon goût d’aboutir à sa quête,
Me ramenant à des mots déjà entendus,
Je ne saurais que répondre à sa requête,
Ne voulant revivre des maux déjà vécus…

L’éloignement géo et sa situation,
Joueuse ou fantasmeuse, je ne le sais,
Risquent de rendre compliquée une relation,
Déjà vécue avec une femme mariée…

Disponible uniquement quand ell’ le veut,
Attentes et limites étant assez floues,
Difficile d’imaginer de futurs jeux,
Se précipiter serait être plutôt fou...

Sa check-list remplie me laissant perplexe,
Une rencontre serait-elle une erreur ?
Cherche-t-elle séance ou juste sexe ?
Je n’en sais pour le moment rien, à cette heure…

Est-elle soumise ou Dominatrice,
Je ne sais encore comment la définir,
Ne voulant plus côtoyer de souminatrice,
Peut-être vaut-il mieux s’en éloigner et fuir…

Aucune demande n’ayant été faite,
Je garde encore un temps de réflexion,
Pour peut-être davantage la connaître,
Et ne pas remettre le nez dans le goudron…

Il est des voix que l’on peut entendre parfois,
Des voix que l’on entend mais qu’on écoute pas,
Des mots anodins mais ensuite résonnant,
Parfois comme de directs avertissements…

Suivre ses premières impressions ressenties,
Suivre ces petites voix plutôt que l’envie,
Ne pas céder à de simples souhaits primaires,
Mais réfléchir et oser mettre des barrières…

En un temps, ces voix je ne les ai écoutées,
Je ne m’en prends qu’à moi-même d’avoir été,
Trompé en n’ayant pris la mesure de mots,
Alors non entendus mais base de mes maux…

Bien baladé et par la suite bafoué,
Par quelqu’un qui se dit être un oiseau blessé,
Sans honnêteté, gangrénée par ses mensonges,
Ma naïveté me ramène à divers songes…

Malgré de belles paroles, belles promesses,
Remplacées par la méchanceté, le bât blesse,
Est-ce la typicité de ces relations ?
Peut-être n’ai-je pas compris la soumission…

Le don de soi est offert comme un cadeau,
Mûrement réfléchi pour ne tomber de haut,
Mais le Dominant doit aussi faire de même,
Avant d’accepter de la voir devenir sienne…

Sans regarder le rétro, aller de l’avant,
Sans oublier d’être davantage prudent,
Sans doute est-il encore un peu tôt pour moi,
En aucun cas me précipiter je ne dois…

Mon rôle et mes buts ne sont pas de prévenir
Le prochain Dom qui répondra à ses désirs,
Lui souhaitant de ne pas tomber dans le panneau,
Se faire piéger par un boulet, un fardeau…

Sans doute beaucoup trop tôt pour la présenter,
Les suites, null’ment encore je ne connais,
Rapprochés par nos calligraphies et séduits,
Bases d’un nouvel épisode de ma vie ?...

Beaucoup de choses nous séparant néanmoins,
Les distances et un caractère mutin,
Une rencontre n’est pas d’actualité,
D’autant qu’en couple, même si non mariée…

Prise de contact peut-être fortuite,
Je ne connais toujours pas ses souhaits et limites,
Pas de prise en main sans demande reçue,
Clairement exprimée bien que l’ayant vu nue…

Cette fois, me laissant guider… j’écouterai,
Les voix non entendues dans un récent passé,
Pour ne plus me tromper, êtr’encore déçu,
Redevenir encor’un dominant déchu…

Mademoiselle… nulle précipitation,
Quant à moi, je prendrai le temps de réflexion,
Selon nos échanges passés ou à venir,
Avant d’envisager un quelconque av’nir…

Agenouillée à mes pieds pour te présenter,
Droite sur le tapis près de la cheminée,
Nue et intimidée par mon regard perçant,
Sur chaque parcelle de ton corps s’attardant…

Cet instant te semble êtr’ une éternité,
Me regardant dans les yeux, tu sembles gênée,
Scrutant ta nudité, ton malaise grandit,
Tu restes immobile, tel que je l’ai dit…

Dans tes yeux, j’entreprends de chercher ton âme,
Gênée, tu laisses échapper une larme,
Non de tristesse, mais de bonheur et fierté,
De te trouver ainsi exposée à mes pieds…

Mon regard descend vers ta bouche qui sourit,
S’entrouvrant timidement, alors que je dis,
« Tais-toi et laisse-moi encore t’admirer,
Par tes lèvres sensuelles êtr’ attiré »,
Regardant ces lèvres gourmandes de baisers…

J’imagine déjà quand elles s’ouvriront,
Pour accueillir mon membre qu’elles goberont,
L’enveloppant de chaleur et l’humidifiant,
Et que ta langue jouera autour de mon gland…

Chassant cette pensée, je poursuis l’inspection,
Il n’est point le temps de batifoler, voyons !
Mon regard glisse alors doucement vers tes seins,
Rêvant de les caresser, les avoir en main…

Les effleurant et vérifiant leur fermeté,
Cela me confirme que tu avais dit vrai,
Lisses et doux au toucher sont tes mamelons,
Tel mon sexe, tes tétons sont en érection…

Mon regard descend alors encore plus bas,
J’admire tes jambes, tes sens sont en émoi,
Ayant voulu garder le meilleur pour la fin,
Tes fesses rondes et bombées s’offrent enfin…

Remontant lentement vers ton sexe charnu,
Tes lèvres lisses, ton pubis entretenu,
Admiratif de cette source de plaisirs,
Humide et moite, emplie de tes désirs…

Te faisant pencher, pour au sol ton front poser,
Ainsi, je peux enfin découvrir ton œillet,
Discret, peu expérimenté, en formation,
Il devra s’ouvrir pour mon utilisation…

Après cette inspection, tu demeures là,
Malgré l’envie que je te prenne dans mes bras,
Levant tes yeux tout en relevant ton menton,
Tu me regardes, guettant mon approbation…

Ton esprit envahi par nombre de questions,
T’interrogeant sur notr’ possible relation,
Suis-je satisfait, vais-je vouloir t’éduquer,
Te caresser, te posséder ?… tu ne le sais….